Lorsqu’on parle du futur d’internet, on parle de plus en plus de web3, en y associant les termes cryptomonnaies et blockchains. La team Versity vous en dit plus sur le web 3, en quoi il est différent du web 1.0 et web 2.0, qui sont ces acteurs et surtout, comment il va influencer le futur d’internet !
Au début, les utilisateurs ne pouvaient que télécharger et lire du contenu statique.
Il favorise le partage d'informations et de contenus (textes, vidéos, images...) : c'est l'émergence des médias sociaux. Ici, les sociétés possèdent toutes les données des utilisateurs, et les utilisent pour faire du profit en diffusant des publicités. Les utilisateurs ne sont pas propriétaires.
Construit en utilisant la technologie blockchain décentralisée, qui permet aux utilisateurs de posséder des jetons qui représentent la propriété des plateformes web3. Les membres de la communauté ont l'opportunité de posséder une partie des plateformes qu'ils aident à construire. Le progrès nous attend !
Le principe du web3 est le suivant : la décentralisation des données et la réappropriation par les internautes de leur identité numérique. Un nouveau paradigme est né. Nous sommes encore loin d'un modèle généralisé mais tout un écosystème est en train de développer des services adoptant cette philosophie.
Avec le web3, les données ne sont donc plus centralisées dans les serveurs des plus grosses corporates. Elles sont décentralisées et détenues par une communauté dont fait partie l'utilisateur. En d’autres termes, chaque appareil qu’utilise la communauté est considéré comme un serveur, ce qui permet aux utilisateurs de maîtriser leurs données ainsi que les services sur lesquels ils naviguent.
Pour ce faire, le web3 repose sur le principe de la blockchain : elle contient un registre de toutes les interactions entre les utilisateurs. De ce fait, uniquement ces données sont stockées sur les ordinateurs des différents acteurs. Le web3 serait alors exploité, détenu et amélioré par ses propres utilisateurs.
Vous l’aurez donc compris, le web tel que nous le connaissons à encore beaucoup de chemin à parcourir afin de devenir le plus avantageux pour tous ses acteurs.
Le web3 tel que nous le connaissons complète le web 2.0 et remédie aux conséquences négatives de sa centralisation. Cependant, le web 2.0 conserve des avantages en termes d’échelle, de service aux clients et de protection des clients.
C’est ainsi qu’il est très probable que la majorité des entreprises continueront à utiliser le web 2.0 pour la plupart des applications jusqu’à la prochaine décennie. Entre temps, elles ne passeront par le web3 que pour les applications qui présentent de nouveaux modèles économiques basés sur la blockchain. En effet, le web3 apporte une multitude de nouveaux outils performants, qui ne sont néanmoins pas les plus intuitifs.
La première fois que nous nous sommes connectés sur Internet, nous avons compris que nous allions accéder à des informations. La première fois que nous avons reçu un mail, nous avons compris que nous pouvions nous envoyer des messages, et la première fois que nous avons créé un compte sur Facebook, c’était extrêmement intuitif.
Cela l’est beaucoup moins pour le web3 et c’est une des raisons pour laquelle l’adoption se fera lentement.
Les applications web3 sont déjà là, mais la question de savoir si le concept se généralisera ou non sous sa forme actuelle reste un sujet de spéculation. L'autonomie et la décentralisation sont au cœur de la vision, mais la question qui se pose est de savoir si les gouvernements et les organismes de réglementation les autoriseront. L'absence de surveillance et de contrôle entraînera toujours des problèmes de sûreté, de sécurité et de droit, ce qui est déjà une préoccupation majeure.
En fin de compte, chaque changement de paradigme comporte son propre ensemble de défis qui sont relevés au fur et à mesure de son évolution. Plusieurs entreprises ont déjà adopté les technologies web3 pour rester en tête de la courbe, tandis que beaucoup en sont encore à explorer les possibilités. Les chefs d'entreprise tournés vers l'avenir doivent se préparer, ainsi que leurs organisations, à adopter le web3 lorsqu'il arrivera.
Grâce à son développement exponentiel, le web3 attire de plus en plus l’attention. Alors, qui sont ceux qui participent activement à sa croissance ? On distingue plusieurs profils et acteurs de ce milieu qui travaillent et avancent ensemble dans la même direction et de façon quotidienne. Leur objectif principal : démocratiser le Web3.
les builders participent activement au développement du Web3 en y apportant des idées, en comblant les besoins ou en apportant de nouvelles manières de fonctionnement au système. Un builder peut donc aussi bien être un CEO, qu’un développeur, qu’un artiste ou même un designer…
les investisseurs s’intéressent au Web3 car ils y voient un avenir prometteur et une technologie révolutionnaire, ils décident donc d’investir une partie de leur patrimoine afin de participer au développement de cette technologie. Ils n’y sont pas forcément impliqués sur une base quotidienne mais y portent naturellement un intérêt plus développé que la norme.
les validateurs (appelés « mineur » dans le cas de PoW) récupèrent les nouvelles transactions en vérifiant qu'elles suivent les règles et en les incluant dans le nouveau bloc. Ensuite, il procède à la validation. Ce sont les personnes qui se chargent de vérifier les transactions sur certaines blockchains, sans eux, le système ne fonctionnerait pas.
Envie de creuser plus le sujet du web3 ? Découvrez-en plus sur l’histoire et les origines du métavers !